Accompagnement humain sur le temps méridien : sa mise en oeuvre coince

Accompagnement humain sur le temps méridien : sa mise en oeuvre coince

Si la volonté du législateur était entre autres de professionnaliser les AESH avec un unique contrat pour éviter le multi-employeur et de facto d’accroître la quotité travaillée et la rémunération de ces personnels, la mise en application de la loi s’avère être toute autre sur le terrain. Tous les AESH ne sont pas concernés par cette possibilité de travailler plus pour gagner plus puisque tous les élèves en situation de handicap n’ont pas besoin d’un accompagnement dans les actes de la vie quotidienne ou dans les activités de la vie sociale et relationnelle sur la pause méridienne.

« Dans l’intérêt du service »

Dans l'intérêt du service

Ou comment légitimer un management « froid », injuste et inefficace. « L’État est le plus froid des monstres froids : il ment froidement », écrivait Nietzsche. Si la formule ne manque pas de radicalité, elle correspond trop souvent à une réalité quand il s’agit de la gestion des personnels de l’Éducation nationale. Le recours systématique à l’expression « dans l’intérêt du service » est devenu l’illustration caricaturale de cette « froideur » administrative.

Investissez-vous !

Investissez-vous !

Depuis que le journal anglais The Telegraph a mis en lumière ce phénomène, le quiet quitting fait régulièrement l’objet d’articles et d’analyses. Cette « démission silencieuse », ce « désinvestissement tranquille » consiste à faire le minimum requis dans son travail et à ne pas y consacrer plus de temps, d’efforts ou d’enthousiasme qu’il n’est absolument nécessaire.

Cas concret n°16 : Cumul d’activités

Cas concrets AESH SNALC

« Je souhaite exercer un second emploi pour compléter mes revenus d’AESH. Je travaille à 62%, pour 24 heures d’accompagnement hebdomadaire. Combien d’heures ai-je le droit de faire en plus ? »

Cas concret n°15 : 10 minutes d’accueil en primaire

Cas concrets AESH SNALC

« Dans l’école maternelle dans laquelle j’exerce, les élèves sont accueillis dix minutes avant l’heure de début de la classe par les enseignants. La directrice me demande d’être présente pour accueillir les élèves en situation de handicap que j’accompagne habituellement, car je dois faire des heures connexes. Je suis étonnée par cette demande. Qu’en pensez-vous ? »

Cas concret n°13 : Accompagnement en stage

Cas concrets AESH SNALC

« J’accompagne un élève de seconde. Il partira en stage pendant une semaine en juin et le chef d’établissement me demande de l’accompagner sur son lieu de stage. Est-ce possible ? Sous quelles conditions ? »

Cas concret n°12 : Accompagnement aux épreuves d’examens

Cas concrets AESH SNALC

« Je travaille en collège avec des élèves de sixième et de cinquième. Le chef d’établissement me demande d’accompagner des élèves de troisième pour les épreuves du brevet des collèges. Il s’agit d’élèves que je ne connais pas et qui ne bénéficient pas d’accompagnement le reste de l’année scolaire. Est-ce que ce type d’accompagnement fait bien partie de mes missions ? »

Cas concret n°11 : CDI et concours

Cas concrets AESH SNALC

« Je suis en CDI et j’ai passé le concours du CRPE pour devenir professeur des écoles. Si les résultats étaient positifs, quelles démarches devrais-je effectuer ? »

Complémentaire santé et prévoyance : c’est pour 2026 !

Protection complémentaire : accord du 8 avril 2024

Après les accords interministériels de janvier 2022 et octobre 2023, un accord a été signé le 8 avril 2024 par les organisations syndicales représentatives (dont le SNALC), sauf FO. Il est destiné à couvrir les frais de santé, en complément et en supplément des remboursements effectués par les régimes obligatoires de sécurité sociale, ainsi qu’à offrir la possibilité d’un renfort des garanties statutaires en prévoyance (incapacité, invalidité, décès).
Le SNALC vous dit tout !

Les ravages de l’idéologie

Suppression des classes CHAM/CHAD du lycée Paul-Louis Courier de Tours (Indre-et-Loire)

Ces derniers jours, de nombreux collègues ont été scandalisés à la lecture d’un courriel émanant d’une section syndicale d’Indre-et-Loire : dans un verbiage idéologique abscons, elle y justifie la fermeture arbitraire des classes CHAM-CHAD du lycée Paul-Louis Courier (Tours) à la rentrée 2024, au nom de la « mixité sociale ».
Le SNALC Orléans-Tours se devait de réagir.