« La politique du cache-misère » (n°1501, mai 2025)

Alors que l’Éducation nationale continue de s’enfoncer dans une crise durable, notre ministère doit devenir et rester une priorité budgétaire sur le long terme. C’est pourquoi le SNALC continue de revendiquer une loi de programmation pluri-annuelle afin d’y inscrire le nécessaire rattrapage salarial auquel nous avons droit. Les personnels enseignants, rappelons-le, connaissent un différentiel de 1 000 € mensuels en leur défaveur par rapport au reste des catégories A dans la fonction publique d’État. De même, nous ne pouvons continuer de sous-payer des métiers essentiels comme ceux d’AESH et d’AED.
Le SNALC boycotte le CSA MEN du 11 juin 2024

En intersyndicale avec la FSU, FO et la CGT, le SNALC a décidé de ne pas répondre à l’invitation du Ministère à propos de son projet de réforme de la formation initiale des enseignants, ce dernier faisant fi de toutes les alertes des organisations syndicales représentatives et méprisant au grand jour le dialogue social.