« Interchangeables » (n°1502, juin 2025)

Nous devenons chaque jour moins grands, moins respectés. Car nous sommes désormais interchangeables. Chez les professeurs, les concours et la formation initiale gomment notre nécessaire expertise disciplinaire. Tout le monde dans un master éducation, dans lequel la part de notre discipline est réduite à sa plus simple expression. Et qu’on ne s’avise pas de vouloir poursuivre en thèse : on ne pourra pas.
« La politique du cache-misère » (n°1501, mai 2025)

Alors que l’Éducation nationale continue de s’enfoncer dans une crise durable, notre ministère doit devenir et rester une priorité budgétaire sur le long terme. C’est pourquoi le SNALC continue de revendiquer une loi de programmation pluri-annuelle afin d’y inscrire le nécessaire rattrapage salarial auquel nous avons droit. Les personnels enseignants, rappelons-le, connaissent un différentiel de 1 000 € mensuels en leur défaveur par rapport au reste des catégories A dans la fonction publique d’État. De même, nous ne pouvons continuer de sous-payer des métiers essentiels comme ceux d’AESH et d’AED.
« Pause ! » (n°1491)

Même si le SNALC est indépendant des partis politiques, il paraîtrait étrange de ne pas s’arrêter sur les résultats des élections législatives consécutives à la dissolution décidée par le président de la République. Non pas pour commenter les équilibres, mais pour signaler que nous entrons dans l’inconnu, et que l’inconnu s’étend au ministère de l’Éducation nationale.
Le SNALC boycotte le CSA MEN du 11 juin 2024

En intersyndicale avec la FSU, FO et la CGT, le SNALC a décidé de ne pas répondre à l’invitation du Ministère à propos de son projet de réforme de la formation initiale des enseignants, ce dernier faisant fi de toutes les alertes des organisations syndicales représentatives et méprisant au grand jour le dialogue social.