Comment appréhender les effets de l’omniprésence du numérique dans nos métiers ?
Depuis plus de 10 ans, les métiers de l’enseignement et de l’éducation ont été largement touchés par l’émergence, devenue maintenant omniprésence, du numérique. Il ne s’agira pas ici de proposer une analyse des vertus et des défauts d’une telle évolution, mais d’attirer l’attention des collègues sur les risques qu’elle peut engendrer quant à leur pratique professionnelle ainsi que les moyens de s’en prémunir.
« En 2025, continuons à nous battre » (n°1496)
Je vous souhaite à toutes et à tous une très belle année 2025. J’ai une pensée toute particulière pour les collègues et les élèves de Mayotte.
2024 s’est terminée comme elle avait commencé : n’importe comment. À l’heure où j’écris ces lignes, nous attendons encore les noms des ministres de l’Éducation nationale et de la fonction publique. Cette année aura vraisemblablement connu cinq occupants rue de Grenelle, dont la plus éphémère n’est même pas restée un mois.
« En 2025, toujours à vos côtés » (n°1496 SNALC École)
Jours de carence, augmentation des impôts, suppression de jours fériés, instauration d’une nouvelle journée de solidarité, suppression de la GIPA, blocage des évolutions de carrière, suppressions de postes… Le gouvernement enchaîne les mesures drastiques – déjà actées ou en réflexion – dans le but de faire des économies, notamment au détriment de l’Éducation nationale.
Le pays doit trouver de l’argent, et cela, dans tous les secteurs. S’il n’y a aucune raison d’en exempter l’Éducation nationale, pour le SNALC, le choix de faire payer une fois de plus la facture aux professeurs n’est pas acceptable.
« 5 décembre : j’y serai » (n°1495)
Je sais qu’il y a de nombreuses raisons de ne pas la faire. La grève ponctuelle à répétition est un échec, et le SNALC le dit et le sait. Il est de plus en plus difficile de mobiliser. Nous essuyons surtout des défaites. Il faudrait un mouvement long / une grève reconductible / des alternatives à la grève…
Pourtant, le SNALC appelle à la grève à partir du 5 décembre.
Nous le faisons car il faut le faire. Nous le faisons car ce qui est en train de nous arriver est une accélération violente dans le processus à l’œuvre de destruction de la fonction publique. Nous le faisons aussi car s’il n’y a pas la grève, il n’y aura rien d’autre.
« 5 décembre : j’y serai » (n°1495 SNALC École)
Que faisons-nous quand l’explication que nous donnons en classe semble difficile à comprendre par nos élèves ? Que faisons-nous quand les résultats de l’évaluation d’un élève sont catastrophiques ? Que faisons-nous quand l’IEN critique notre façon d’enseigner ? Nous, professeurs des écoles, avons tous la même réaction. Notre engagement pour l’école, notre conscience professionnelle et notre désir de faire en sorte que les apprentissages que nous dispensons soient les plus efficaces possible nous poussent systématiquement à remettre nos méthodes en question.
« Menteurs, menteurs, menteurs » (n°1494)
Les suppressions de postes prévues au budget ? C’est « salutaire » de suivre la démographie, selon le ministre de la fonction publique. Les conditions de travail en Seine-Saint-Denis ? C’est « une expertise supplémentaire que l’on donne à nos enseignants », d’après la ministre de l’Éducation nationale. Fabuleux, non ?
Il faut dire que la post-vérité tourne à plein régime en ce moment au ministère.
« Quand l’État fait les poches à l’école primaire » (n°1494 SNALC École)
L’annonce récente des suppressions de postes à la rentrée 2025 marque un nouveau seuil dans l’inacceptable. Les professeurs des écoles sont en colère, dégoûtés et désabusés : 3 155 postes seront supprimés dans le premier degré. Cette annonce est d’autant plus choquante qu’une réduction des effectifs dans les classes du primaire est plus qu’urgente et nécessaire pour répondre aux besoins spécifiques des nombreux élèves en inclusion, ainsi qu’aux besoins des autres élèves.
Déclaration intersyndicale (suite à l’audience multilatérale du 21/10/2024)
Madame la ministre,
À plusieurs reprises, vous avez fait savoir votre souhait d’avoir « un dialogue constant, sincère et direct » avec les organisations syndicales. Ces échanges sont indissociables de la démocratie sociale. Certains de vos prédécesseurs ont largement mis à mal ce principe par des pratiques inacceptables. Nos organisations souhaitent revenir sur la diffusion à la presse des informations incomplètes et erronées à la sortie de la réunion avec votre cabinet mercredi dernier.
« Cap sur l’iceberg ! » (n°1493)
Au moment où j’écris ces lignes, les ministres Anne Genetet (Éducation nationale), Patrick Hetzel (Enseignement supérieur) et Alexandre Portier (Réussite scolaire et Enseignement professionnel) ont été nommés, et le SNALC devrait bientôt les rencontrer pour porter les revendications des collègues.
La situation est d’une très forte instabilité, comme nous le confient les députés qui nous auditionnent, et qui semblent s’intéresser de plus en plus aux organisations représentatives. Étonnant de voir que lorsque le politique est dans la tourmente et l’incertitude, les « corps intermédiaires » retrouvent soudain de l’intérêt.
« Réparer la coque » (n°1493 SNALC École)
Les plus anciens d’entre nous se souviennent de leurs instituteurs des années 60-70. Et pour ceux qui côtoyaient dans leur classe, la fille ou le fils d’un enseignant, ils se souviendront peut-être que le niveau de vie de ces camarades n’avait rien à envier à celui des classes moyennes supérieures.
« Dessine-moi un ministre ! » (n°1492)
Il connaîtra ses dossiers. Elle aura de l’ambition politique. Il aura mis ses enfants dans le privé. Elle voudra faire SA réforme. Il supprimera des postes. Elle ne trouvera pas de candidats. Il abrogera les groupes de besoin ou de niveau — il n’aura jamais réussi à comprendre la différence — en 6e et 5e. Elle placera le SNU sur temps scolaire. Il parlera du pilotage. Elle parlera de la gouvernance…
« Rentrée : le mouton à 5 pattes » (n°1492 SNALC École)
La circulaire de rentrée 2024 met en avant deux principes essentiels : la cohésion et la cohérence. Il est surprenant d’entendre résonner ces mots, particulièrement cette année, alors que la rentrée scolaire s’est déroulée dans un contexte politique marqué par une absence absolue de cohérence.
« Pause ! » (n°1491)
Même si le SNALC est indépendant des partis politiques, il paraîtrait étrange de ne pas s’arrêter sur les résultats des élections législatives consécutives à la dissolution décidée par le président de la République. Non pas pour commenter les équilibres, mais pour signaler que nous entrons dans l’inconnu, et que l’inconnu s’étend au ministère de l’Éducation nationale.
« S’accorder sur l’essentiel » (n°1491 SNALC École)
Cette année scolaire a encore été marquée par un changement de ministre. Difficile de dresser un bilan des cinq mois de Nicole Belloubet, du seul mois d’Amélie Oudéa-Castéra (record de vitesse battu) et des cinq mois de Gabriel Attal. De juin 2023 à juin 2024, avec la fin de mandat de Pap N’Diaye, c’est donc pas moins de quatre ministres qui se sont passé le relais rue de Grenelle.
Enfin !
A la mi-mars 2024, Gilles HALBOUT, recteur de l’académie d’Orléans-Tours, a quitté ses fonctions pour rejoindre le cabinet du Premier ministre. Un nouveau recteur, Jean-Philippe AGRESTI, a enfin été nommé le 26 juin.
« Le pire employeur de France » (n°1490)
Enquête « bien-être » aux résultats catastrophiques, hausse des incidents avec les élèves et avec les familles, crise sans précédent des recrutements, difficultés dans la gestion de classes surchargées, hausse des inclusions bien supérieure à celle des structures, dispositifs et moyens de cette inclusion. La crise est aujourd’hui structurelle.
L’essentiel n’est plus assuré ? Vite, vite, occupons-nous de l’accessoire !
« L’école implosive » (n°1490 SNALC École)
La question qui finit par se poser est la suivante : qui du système ou de ses personnels s’effondrera en premier ? Les indicateurs sont clairs et disent tous la même chose : l’implosion est proche. […] Et de quoi se préoccupe-t-on au ministère ?
« Une politique inhumaine » (n°1489 SNALC École)
Alors qu’il n’a généralement que les mots « gouvernance » et « pilotage » à la bouche, le ministère est dans un état de désordre rarement atteint. Et la politique menée s’en ressent. […]
Au SNALC, on n’oublie jamais que le cœur de l’école, c’est l’humain. Et que la politique menée est, depuis trop longtemps, inhumaine.
« Sécurité : le primaire à la traîne » (n°1488 SNALC École)
L’actualité se charge de le rappeler à tout le monde : l’École n’est pas un sanctuaire, et les querelles des hommes y entrent. Elles y entrent d’autant plus facilement qu’élèves et parents pratiquent les réseaux sociaux avec assiduité. Le résultat, objectivé par le ministère lui-même, est sans appel. Les « incidents » sont en hausse, et les personnels sont régulièrement des cibles. Spécificité du primaire : les collègues sont presque autant agressés désormais par l’entourage de l’élève que par l’élève lui-même.
« Loi Rilhac 2 : deux fois pire » (n°1487 SNALC École)
Le SNALC avait clairement averti les directeurs comme les adjoints lors du travail sur la première loi Rilhac : les bonnes intentions affichées étaient un leurre et un mensonge. Nous avions hélas eu raison : les rares bonnes mesures du projet (sur les décharges, par exemple) avaient bien vite été retirées sous l’influence du ministre de l’époque, et n’est resté qu’un tonneau des Danaïdes dans lequel les DASEN et les IEN peuvent verser à l’envi de nouvelles responsabilités sur les directrices et directeurs.
« Le sens des priorités » (n°1487)
Dans une République qui prendrait soin de son École, le temps du politique ne primerait pas sur le temps de l’éducation. De même, la communication politique — dont nous ne nions pas l’importance — ne prendrait pas le pas sur la réalité. Il y aurait une exigence de sincérité, d’honnêteté et de clarté, qui serait due aux personnels de l’Éducation nationale. Car l’École est un bien commun, et tout le monde s’entendrait pour la défendre.
« Le choc à pic » (n°1486)
Une fois encore, une com’ assertive accouche d’une mise en œuvre aux fraises. Entre le Gabriel Attal de novembre, dossier de presse à la main, éléments de langage à la bouche, et l’Amélie Oudéa-Castéra de janvier, lancée dans le grand bain sans flotteurs, la « priorité à l’éducation » et le « choc des savoirs » en ont pris un sacré coup dans l’aile.
« Le primaire brûle » (n°1486 SNALC École)
Les directeurs croulent littéralement sous les missions et leurs nerfs sont mis à rude épreuve. Trop de complications, trop de perte de temps, trop de contraintes, trop de missions, trop de responsabilités, trop c’est trop ! Et toujours pas d’allégement de service ni d’aide administrative. Conscient des vrais problèmes de terrain, le SNALC n’aura de cesse de les réclamer.
« On dirait du Balzac » (n°1485)
Quand elle est entrée sur le court, notre nouvelle ministre au MENJSJOP (c’est le sigle de son périmètre) ne s’attendait sans doute pas aux huées. Il faut dire qu’une double faute dès l’entame du match, ça n’augure rien de bon…
« Un trou dans la raquette » (n°1485 SNALC École)
Quand elle est entrée sur le court, notre nouvelle ministre au MENJSJOP (c’est le sigle de son périmètre) ne s’attendait sans doute pas aux huées. Il faut dire qu’une double faute dès l’entame du match, ça n’augure rien de bon…
Professeurs des écoles : comptez vos 108 heures !
En tant que professeurs des écoles, nos obligations de service sont de 24 heures hebdomadaires devant élèves, auxquelles s’ajoutent 108 heures réglementaires annuelles (ce qui représente trois insuffisantes petites heures par semaine).
Le SNALC École Orléans-Tours vous propose d’éclaircir tout cela.
« Loin du compte » (n°1484 SNALC École)
Au nom du SNALC, je vous souhaite à toutes et à tous une bonne année 2024.
A-t-on des raisons d’espérer que cette année permette à notre système éducatif et à ses personnels de faire preuve de davantage d’optimisme ? En partie seulement.
Calendrier inter-académique 2025
Saisie des vœux dans SIAM du mercredi 6 novembre 2024 midiau mercredi 27 novembre 2024 midi Date limite de dépôt de dossier de demande de priorité au titre du handicap ou priorité médicale mercredi 27 novembre 2024 Réception des confirmations de candidatures(à télécharger dans SIAM) à partir du jeudi 28 novembre 2024 Retour des confirmations […]