« 5 décembre : j’y serai » (n°1495)
Je sais qu’il y a de nombreuses raisons de ne pas la faire. La grève ponctuelle à répétition est un échec, et le SNALC le dit et le sait. Il est de plus en plus difficile de mobiliser. Nous essuyons surtout des défaites. Il faudrait un mouvement long / une grève reconductible / des alternatives à la grève…
Pourtant, le SNALC appelle à la grève à partir du 5 décembre.
Nous le faisons car il faut le faire. Nous le faisons car ce qui est en train de nous arriver est une accélération violente dans le processus à l’œuvre de destruction de la fonction publique. Nous le faisons aussi car s’il n’y a pas la grève, il n’y aura rien d’autre.
Choc des savoirs : le délire continue
Le SNALC tire la sonnette d’alarme suite aux annonces « choc des savoirs » faites aujourd’hui, et qui vont concerner primaire, collège et lycée.
Alors que la crise des recrutements perdure, que le ministère a une fois encore rallongé la période d’inscription aux concours du second degré, que la gestion des ressources humaines et le niveau de rémunération sont dans des états critiques, le ministère continue de faire mumuse avec le pédagogique. Le choc des savoirs, ce n’est clairement pas le sens des priorités.
Groupes au collège : enquête du SNALC
L’actualité syndicale est marquée par des décisions budgétaires néfastes : des suppressions de postes inacceptables, des idées émises par le ministre de la fonction publique concernant le soi-disant “absentéisme”, la nécessité de passer à trois jours de carence…
« Dessine-moi un ministre ! » (n°1492)
Il connaîtra ses dossiers. Elle aura de l’ambition politique. Il aura mis ses enfants dans le privé. Elle voudra faire SA réforme. Il supprimera des postes. Elle ne trouvera pas de candidats. Il abrogera les groupes de besoin ou de niveau — il n’aura jamais réussi à comprendre la différence — en 6e et 5e. Elle placera le SNU sur temps scolaire. Il parlera du pilotage. Elle parlera de la gouvernance…
« Pause ! » (n°1491)
Même si le SNALC est indépendant des partis politiques, il paraîtrait étrange de ne pas s’arrêter sur les résultats des élections législatives consécutives à la dissolution décidée par le président de la République. Non pas pour commenter les équilibres, mais pour signaler que nous entrons dans l’inconnu, et que l’inconnu s’étend au ministère de l’Éducation nationale.
Rentrée 2024 : que d’incertitudes !
En cette fin d’année scolaire, la rentrée 2024 devrait être déjà bien préparée, et pourtant son mode d’emploi demeure non fourni.
Dès lors, le SNALC Orléans-Tours appelle avant tout les personnels à profiter des grandes vacances 2024 pour se reposer, sans investir un temps démesuré dans la construction de projets dont on ne sait s’ils pourront voir le jour en septembre. Espérons qu’alors, on y verra plus clair…
Réseaux sociaux : halte au buzz !
Le mardi 11 juin 2024, un enseignant du lycée Grandmont de Tours (Indre-et-Loire) a été agressé dans sa salle de classe, alors qu’il faisait cours. Il a courageusement fait face à ses agresseurs qui ont pris la fuite.
Le SNALC lui apporte tout son soutien, ainsi qu’à tous les membres des communautés éducatives de l’établissement choqués par cette scène violente.
« Choc des savoirs » et liaisons CM2-6e : les PE entre le marteau et l’enclume ?
Nous le savions déjà : le « choc des savoirs » touche à de nombreux égards l’école primaire. De nombreux collègues nous alertent : son déploiement chaotique dans les collèges risque également d’avoir des répercussions sur le travail des directeurs d’école et des collègues de CM2 en cette fin d’année scolaire.
Le SNALC Orléans-Tours vous guide pour éviter les écueils.
Groupes au collège : il est encore temps d’agir !
Le SNALC a pris connaissance du vademecum Mettre en place les groupes de besoins, publié par le Ministère.
Pour rester euphémique, le SNALC se contentera de dire que rien ne va.
Réforme (toxique) du collège : comment limiter les dégâts ?
À compter de la rentrée prochaine, la mise en œuvre de la réforme “choc des savoirs” imposera, en français et en mathématiques sur les niveaux 6ème et 5ème, la constitution de groupes.
Tout en respectant les textes réglementaires, le SNALC vous aide à limiter les effets nocifs de cette réforme et à utiliser les éventuels moyens supplémentaires de façon simple et efficace.
Le SNALC contre le « tri social »
Le SNALC, qui a élaboré un projet comportant l’idée de groupes de niveaux, est accusé d’être partisan du « tri social » et de la stigmatisation. Faut-il ajouter foi à ces affirmations ?
Le SNALC vous dit tout, sans faux-semblant ni dogmatisme.
« Le sens des priorités » (n°1487)
Dans une République qui prendrait soin de son École, le temps du politique ne primerait pas sur le temps de l’éducation. De même, la communication politique — dont nous ne nions pas l’importance — ne prendrait pas le pas sur la réalité. Il y aurait une exigence de sincérité, d’honnêteté et de clarté, qui serait due aux personnels de l’Éducation nationale. Car l’École est un bien commun, et tout le monde s’entendrait pour la défendre.
Groupes de niveau : la montagne accouche d’une souris mutante
La dimension très idéologique qui a été donnée au débat sur les « groupes de niveau » relègue au second plan ce qui préoccupe réellement les collègues : les moyens horaires, les conditions de mise en œuvre, les emplois du temps, la liberté pédagogique.
Le SNALC accuse le ministère d’avoir saboté sa propre mesure, et de ne pas avoir écouté les lanceurs d’alerte que nous sommes.
« Le choc à pic » (n°1486)
Une fois encore, une com’ assertive accouche d’une mise en œuvre aux fraises. Entre le Gabriel Attal de novembre, dossier de presse à la main, éléments de langage à la bouche, et l’Amélie Oudéa-Castéra de janvier, lancée dans le grand bain sans flotteurs, la « priorité à l’éducation » et le « choc des savoirs » en ont pris un sacré coup dans l’aile.