« Nuls ! » (n°1497)
Selon le premier ministre, dans le nouveau gouvernement, « l’éducation est à sa place, la première ». Dans les faits, il ne parlait que de l’ordre protocolaire, et non de la réalité de la politique éducative menée. Cette politique, impressionnante de constance malgré les changements de visages que nous constatons tous les trois mois environ, obtient des résultats tout aussi constants : ils sont, invariablement, nuls.
« La première place, vraiment ? » (n°1497 SNALC École)
À l’Éducation nationale, la lassitude – voire la saturation – commence à se répandre. Les professeurs attendent depuis des années un ministre véritablement proche de leur réalité, idéalement issu de leurs rangs : une personne pragmatique, qui connaisse parfaitement les problèmes, les contraintes et les attentes réelles de la profession. Malheureusement, la tendance à déplacer les ministres d’un ministère à l’autre montre que les nominations sont dictées par des stratégies bien éloignées des préoccupations concrètes.